La justice sénégalaise a annoncé, vendredi 14 juillet, qu’elle lançait un mandat d’arrêt international contre Juan Branco, avocat français de Ousmane Sonko, pour des « crimes et délits » en lien avec les troubles survenus début juin au Sénégal. « Après avoir reçu la compilation des déclarations, écrits et posts » de l’avocat, « il a été relevé des éléments qui, manifestement, sont de nature à engager sa responsabilité pénale », affirme un communiqué du parquet, annonçant « l’ouverture d’une information judiciaire ». En outre, « un mandat d’arrêt a été requis à son encontre », ajoute le texte. Un tel fait n’est pas du goût de Tariq Ramadan qui, dans un Tweet fait un lien entre l'”acharnement” dont est victime le jeune avocat et la pertinence et la justesse des ses questions.
La plainte de Juan BRANCO contre l’Etat du Sénégal à la Cour Pénale Internationale (CPI) c’est comme un ballon de Tennis. Alors qu’o a pas encore fini d’épiloguer sur la suite à donner à cette plainte, le jeune avocat français visé par un mandat d’arrêt international. Il est accusé par Dakar (Le Parquet) d’être responsable de « crimes et délits » en lien avec de graves troubles survenus dans le pays en juin 2023.
Sur son compte l’Islamologue s’indigne contre “l’acharnement” dont -il est victime.
“Aujourd’hui, l’avocat Juan Branco qui a usé du droit en portant plainte et en demandant l’ouverture d’une enquête à la Cour pénale internationale contre le président Macky Sall … est la cible d’un mandat d’arrêt international.”, annonce Tariq RAMADAN qui donne plus de détails sur le “tort” de l’avocat “Il avait ajouté l’audace à l’ “inconscience” en questionnant le rôle de certains dirigeants africains et les implications de responsables politiques français.”
Ainsi, Tariq Ramadan a insisté le lien entre l’acharnement dont est victime la robe noire et sa pertinence dans le traitement de ce dossier qui a fait coulé beaucoup d’encre et de salives.
“Juan Branco serait “fou”, “sulfureux”, voire un soutien aux pires opposants politiques, à savoir les moins dociles. Si le jeune avocat ne posait pas certaines questions pertinentes et justes serait-il l’objet de tant d’acharnement ? Avec Assange, en France, et au Sénégal … La haine des instruments et des amis des pouvoirs qu’il suscite révèle la pertinence et la justesse des droits des peuples qu’il défend. Qu’on soit d’accord ou pas avec certaines de ses positions. C’est son seul “crime”, son seul “délit”… note le professeur Tariq RAMADAN.