Il est connu au Sénégal grâce à l’affaire Adji SARR – Ousmane SONKO. Juan Branco, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est visé par une plainte du ministères des Affaires étrangères de la France. Ce, pour avoir mis en dangers des fonctionnaires français au Sénégal lors des manifestions du début de mois de juin 2023.
Dans deux tweets publiés quelques jours avant la conférence, les 11 et 13 juin, l’avocat avait déjà dénoncé de manière arbitraire une implication de ces deux coopérants français dans les violences au Sénégal, qu’il qualifiait de crimes contre l’humanité. Il avait donc appelé à révéler leurs identités. Dans le second tweet, Juan Branco avait annoncé avoir identifié tous les militaires français intégrés au commandement de la gendarmerie sénégalaise, soulignant un prétendu rôle de la France dans la répression des violences.
C’est pour ces propos que le Quai d’Orsay est monté au créneau. Selon les informations d’Europe 1, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères demande que l’avocat soit rappelé à l’ordre. Le ministère a déclaré porter plainte en application de l’article 40 (ndlr : l’article selon lequel tout autorité ou fonctionnaire est contraint de signaler un crime ou un délit dont il a la connaissance).