Dans son livre « Macky Sall Face à l’Histoire Passage sous scanner d’un pouvoir africain », Cheikh Yérim Seck a fait plusieurs révélations. Le journaliste est revenu une nouvelle histoire entre Ousmane Sonko et une femme retrouvé dans une voiture. Mais pas seulement, il a évoqué le cas du journaliste d’investigation, Pape ALé Niang.
Au chapitre 16 du document de 256 pages, le journaliste écrit : « On doit à la vérité de dire que Macky Sall ne s’est pas assis dans un cabinet pour concocter avec des barbouzes un complot visant à faire tomber Ousmane Sonko pour viol. Pour preuve, si l’Etat avait décidé de mettre ses énormes moyens au service d’un complot, l’affaire Adji Sarr n’aurait pas eu toutes les failles qui y ont été constatées ».
Poursuivant, il rappelle que en : « 2019, le ministre de l’Intérieur avait été saisi par des agents de police en patrouille qui lui avaient signifié avoir trouvé, à l’intérieur d’un véhicule garé dans un endroit suspect sur la corniche-Ouest de Dakar, Ousmane Sonko et une femme de nationalité gambienne dans une position délicate. Lorsque cette information a été remontée au Palais, compte tenu de la qualité de la personne concernée, instruction a été donnée de laisser les deux personnes libres de leurs mouvements ».
A l’en croire, lorsqu’au cours de la préparation de la campagne électorale, un ministre très agité a proposé que cet épisode de la corniche soit évoqué pour décrédibiliser le candidat de Pastef, Macky Sall l’a stoppé net : « Il ne faut pas glisser sur ce terrain. Allez convaincre les militants et appeler à voter pour la victoire. Montrez que notre projet est meilleur que le sien. Et que nous avons un bilan qui mérite qu’on nous refasse confiance. »
Pape Ale a trop souvent au cours des dernières années confondu journalisme et activisme pro-opposition. Le journaliste et non moins analyste politique n’a pas loupé son confrère, emprisonné puis libéré sous contrôle judiciaire. M. Seck estime que « Pape Ale a trop souvent au cours des dernières années confondu journalisme et activisme pro-opposition. Sentant lui-même d’ailleurs qu’il s’écartait de la déontologie du journalisme, il a dernièrement plusieurs fois proclame dans ses lives. Certains me taxent d’être un politicien encagoulé. Ils n’ont qu’à ôter le qualificatif. J’assume ».
Pape Alé, selon lui, a commis a « accumulé des erreurs comme d’ailleurs le reconnaissent mezza voce, tous ceux élèvent des tirades sur le thème de l’assassinat de la liberté d’expression ». Pour Yerim, « il n’existe pas au Sénégal d’entrave à la liberté d’expression. Tout au contraire, il existe dans ce pays un libertinage d’expression et de presse. Le cas Pape Ale est venu brutalement rappeler qu’il y a des limites. Et que par exemple l’art 5 du code la presse interdit au journaliste de déflorer le secret défense, le secret d’instruction et le secret des enquêtes ».