L’audition de Arona Niang à la Division spéciale de la cybersécurité (DSC) a tourné à un véritable jeu de ping-pong, selon le quotidien Libération. Poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et propos subversifs visant des chefs d’État étrangers, Arona Niang a multiplié les réponses évasives face aux enquêteurs.
Il est notamment accusé d’avoir publié des messages controversés sur la Covid-19, mais aussi des déclarations virulentes sur des leaders internationaux. L’un de ses messages les plus graves évoquerait une « mort programmée » du garde du corps d’Erdogan à Dakar, dans ce qu’il qualifie de « plan orchestré par la CIA via Arm Messenger », un réseau numérique soupçonné par les autorités.
Face à ces accusations, Niang a affirmé que ses propos étaient sortis de leur contexte ou relevaient de simples partages d’informations.
Le juge a placé Arona Niang sous mandat de dépôt, et son procès est prévu pour le lundi suivant.
