La banlieue dakaroise est sous le choc après un acte d’une rare violence. A. Diallo, étudiant à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, a tué sa propre mère dans la nuit du 10 au 11 avril, à Pikine Guinaw Rails, en lui fracassant le crâne avec une bonbonne de gaz.

🧠 Un drame aux origines psychiatriques

Selon les informations rapportées par L’Observateur, le jeune homme souffrait de troubles mentaux, liés à une dépression sévère, déclenchée par de graves difficultés scolaires. Il avait été suivi à l’hôpital psychiatrique de Thiaroye, où il aurait reçu un accompagnement médical avant le drame.

🛑 Une scène tragique et des aveux immédiats

Après avoir commis l’irréparable, A. Diallo a pris la fuite vers Tivaouane, où il s’est rendu de lui-même à la police locale, confessant son acte avec un profond désarroi. Depuis son arrestation, il pleure sans cesse, selon les sources policières, visiblement accablé par le poids de son geste.

🏥 Un déplacement pour raison médicale

Le drame est survenu alors que le jeune homme et sa mère étaient venus à Dakar pour un rendez-vous médical. Rien ne laissait présager une telle issue tragique, selon les proches. La victime, décrite comme une femme douce et dévouée à son fils, aurait tenté de l’accompagner dans sa souffrance, sans imaginer qu’elle en paierait le prix ultime.

⚖️ Le parquet statuera sur son sort

Le procureur de la République devrait statuer sur le sort judiciaire de l’étudiant à partir du 14 avril, en tenant compte de son état psychologique. Une expertise psychiatrique pourrait être requise pour déterminer sa responsabilité pénale.

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