Le journaliste Pape Sané, intervenant sur Walfnet, est revenu sur la fin de mission des 312 policiers récemment libérés de leurs fonctions. Selon lui, cette mesure est parfaitement normale, mais elle met en lumière un dysfonctionnement grave dans le processus de recrutement au sein des forces de sécurité.
« Leur libération est tout à fait normale »
Pour Pape Sané, la libération des 312 agents ne constitue pas un scandale en soi, mais elle pose des questions de fond sur les conditions et motivations ayant conduit à leur recrutement. Il déplore la manière dont ces policiers ont été engagés, sans transparence ni critères rigoureux, suggérant qu’il s’agit là d’un acte de gestion politicienne.
Antoine Diome pointé du doigt
Le journaliste met directement en cause l’ancien ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, qu’il considère comme le principal responsable de ce qu’il qualifie d’opération irrégulière.
« Antoine Diome était ministre de l’Intérieur au moment des faits. Il doit répondre devant les Sénégalais », a-t-il martelé.
Une enquête exigée
Pape Sané appelle à l’ouverture d’une enquête approfondie pour faire toute la lumière sur ce recrutement massif. Il estime que l’opinion publique a le droit de savoir si ces recrutements ont respecté les procédures administratives, budgétaires et sécuritaires, ou s’ils ont été motivés par des considérations politiques à la veille des grandes échéances électorales.