Ce jour, Thierno Alassane Sall, président du parti République des Valeurs, a accordé une audience à une délégation du Rassemblement des Travailleurs Sénégalais (RTS), regroupant plusieurs agents licenciés récemment par les nouvelles autorités dans des structures publiques telles que la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Dakar Dem Dikk (DDD), le FONGIP et le Port Autonome de Dakar (PAD).
Lors de cette rencontre, les travailleurs ont exposé avec émotion les conditions brutales et inéquitables de leur licenciement. Ils dénoncent notamment l’absence de préavis, le manque de dialogue, et les pressions exercées pour forcer leur départ sans indemnités, ni justification valable.
Très sensible à cette situation, Thierno Alassane Sall a exprimé sa solidarité avec les travailleurs concernés et a fermement condamné ce qu’il qualifie de “purge politique” orchestrée pour faire place aux militants du parti actuellement au pouvoir.
« Licencier des Sénégalais par la main droite, en recruter d’autres par la main gauche, avec comme critère discriminant l’appartenance politique. Pire détournement – ou plutôt instrumentalisation – de la demande sociale d’une rationalisation », a-t-il déclaré.
Le leader de la République des Valeurs a également dénoncé les conséquences sociales graves de ces décisions : enfants déscolarisés, loyers impayés, situations de détresse.
« Ils nous parlent de Jub, jubal, jubbanti, nous on est victimes du Dëŋ, dëŋal, dëŋŋalaat », a-t-il rapporté, reprenant les mots amers des travailleurs.
Thierno Alassane Sall appelle à la rétrocession des droits des travailleurs injustement licenciés et insiste sur la nécessité d’une gouvernance fondée sur la justice, la compétence et l’équité, loin de toute logique de revanche ou de clientélisme.