« Le silence coupable d’une presse sous influence » | (Par Thierno DIOP)

Résumé
DAKARZOOM - Selon Thierno DIOP, le parti Pastef aurait réussi à instaurer une véritable loi du silence, empêchant toute critique à son encontre sous peine de représailles médiatiques orchestrées par ses partisans.... Bonne lecture

« Le silence coupable d’une presse sous influence » | (Par Thierno DIOP)

Dans une tribune incisive, Thierno Diop dénonce ce qu’il considère comme une forme d’auto-censure d’une partie de la presse sénégalaise face au régime en place. Selon lui, le parti Pastef aurait réussi à instaurer une véritable loi du silence, empêchant toute critique à son encontre sous peine de représailles médiatiques orchestrées par ses partisans.

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Doué dans l’art d’orchestrer son intouchabilité médiatique, Pastef a imposé une véritable loi du silence à une bonne partie de la presse sénégalaise. Grâce à son armée d’insulteurs, il a bâti un système où la critique devient un acte de résistance, et où beaucoup de journalistes, tétanisés, préfèrent esquiver les sujets qui fâchent.
Lors de l’affaire des 94 milliards, quand Ousmane Sonko jonglait entre Atlas et Mercalex, combien ont osé le confronter à ses propres contradictions ? Au lieu de poser les questions qui s’imposaient, nombreux ont choisi la fuite.
Où étaient ces mêmes journalistes quand Sonko a traité Adji Sarr de « danguine bou AVC » ? Quand il a refusé un test ADN en prétextant qu’on allait marabouter avec son sang ? Quand il a prétendu que Sweet Beauty était un centre de soins thérapeutiques et qu’il y allait pour un « lombaire 5 » ?

➔ À Lire aussi :  "Thierno Alassane Sall : Une opposition responsable face aux apprentis de Pastef", | (Par Mamoudou Ba - RV/ France)

Où étaient-ils quand il « insultait tout le monde », comme l’a si bien rappelé Mimi Touré, aujourd’hui devenue son alliée ? « L’administration, les magistrats, la police, la CENA… ». Sonko a craché sur toutes les institutions, et pourtant, la presse est restée muette.
Mais aujourd’hui, ces mêmes journalistes osent donner des leçons ? Quelle hypocrisie !
Le problème de fond est bien là : comment un journaliste qui ne maîtrise ni les faits ni le contexte, incapable de structurer une analyse sérieuse, peut-il s’ériger en donneur de leçons dans le noble métier d’Albert Londres ?
« Il faut dire la vérité, quoi qu’elle coûte, surtout si elle coûte », disait Hubert Beuve-Méry. Alors, chers journalistes, avez-vous dit la vérité à Ousmane Sonko ?

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