Le Directeur général de la SOGIP, Dame Mbodj, a exclu toute possibilité d’organiser des combats de lutte sénégalaise au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, invoquant des risques élevés de dommages. Lors d’une intervention sur Sans Limites TV, il a précisé que la configuration de cette infrastructure de dernière génération n’est pas adaptée à ce type d’événement.
« La tribune présidentielle, les loges VIP et d’autres éléments fragiles du stade risqueraient des dégâts considérables en cas d’échauffourées. Je ne prendrai pas ce risque », a affirmé M. Mbodj.
La pelouse hybride du stade, qui constitue un investissement coûteux, représente également un enjeu majeur. Selon le DG, les éventuels dégâts causés par un combat de lutte ne seraient pas couverts par les frais de location. « L’entretien de cette pelouse coûte cher. Nous devons protéger cette infrastructure, qui respecte les normes internationales », a-t-il ajouté.
Cette décision met fin aux ambitions d’Aziz Ndiaye, promoteur du combat opposant Balla Gaye 2 à Siteu, qui souhaitait utiliser le stade Abdoulaye Wade pour cet événement. Dame Mbodj a été catégorique : « La SOGIP ne mettra pas le stade Abdoulaye Wade à disposition pour des combats de lutte. »
En choisissant de préserver ce joyau sportif, la SOGIP affirme sa volonté de maintenir le stade exclusivement pour des événements compatibles avec ses normes et objectifs.