Militants et sympathisants de l’ex Pastef avaient espoir de voir le nom de Ousmane Sonko réintégré sur les listes électorales et ses fiches de parrainage récupérées par son mandataire Ayib Daffé, après la décision du juge Ousmane Racine Thione. Cependant, les choses ne semblent pas aussi faciles. Ayib Daffé et ses accompagnateurs qui étaient à la DGE et à la DAF, n’ont toujours pas eu gain de cause. Les avocats de Sonko ont alors tiré à boulets rouges sur les autorités étatiques, « rappelant au Sénégal « son devoir de respecter et de faire respecter scrupuleusement les décisions rendues par les Cours et Tribunaux. » A quand la fin de ce feuilleton juridico-politique ?
Quand est-ce que Ayib Daffé va abdiquer ? En tout cas, ses va-et-vient à la Direction Générale des Elections commencent à « Sooff » les Sénégalais, les journalistes en particulier qui couvrent ses sorties. Arrivera-t-il à ses fins ? On ne saurait le conformer, puisqu’après moult requêtes, il peine toujours à obtenir ses listes. Ce mardi, peut-être, il a la certitude que ses efforts resteront vains, dans la mesure où, en plus de l’huissier de justice, Me Guillaume SAGNA et de l’avocat Me Clédor LY, il n’a rien obtenu comme les jours précédents. Une situation qui a fait réagir le collectif des avocats du maire de Ziguinchor qui veut coûte que coûte participer à la Présidentielle de 2024.
La situation est très alarmante chez les Sonkistes, les jours qui nous séparent de la Présidentielle sont minimes et ayant peut-être épuisé toutes les voies, les défenseurs du prisonnier de Sébikotane et maintenant de Cap Manuel rappellent à l’État du Sénégal « son devoir de respecter et de faire respecter scrupuleusement les décisions rendues par les Cours et Tribunaux. »
Le Collectif tient également à « prévenir toute personne impliquée dans ces faits, quel que soit son statut ou son rang, qu’elle ne restera pas impunie. »
Une punition, oui, mais par QUI ?
Me Clédor quant à lui, a fait face à la presse, appelant ainsi la communauté internationale et les guides religieux à réagir.
N’est-ce-pas là, les signes d’un échec ? Pourquoi la DAF et la DGE campent toujours sur leurs positions, en dépit d’une décision de justice prise ?