Deux autres membres du groupe qui se cachaient avec lui ont également été tués
L’armée israélienne a déclaré jeudi matin tôt que le commandant du réseau de roquettes du Jihad islamique palestinien, Ali Ghali, a été tué lors d’une frappe de son aviation. Deux autres membres du groupe qui se cachaient avec lui ont également été tués. Selon des sources palestiniennes, Israël a frappé un immeuble résidentiel à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza.
🔴MISE À JOUR OPÉRATIONNELLE: Nous venons de cibler Ali Ghali, le commandant de la force de lancement de roquettes du Jihad islamique, ainsi que deux autres membres à Gaza.
Il était une figure centrale du JI, ainsi que responsable des récentes roquettes lancées contre Israël. pic.twitter.com/3qFkB7hnnD
— Tsahal (@Tsahal_IDF) May 11, 2023
Ali Ghali était une figure centrale de l’organisation terroriste, responsable du ciblage et du lancement de roquettes, a déclaré Tsahal. Il avait participé à plusieurs séries de combats avec Israël, notamment lors de l’opération « Gardien du mur » en 2021 et « Aube naissante » en 2022.
Cette frappe israélienne intervient après l’élimination ciblée de trois importants dirigeants du Jihad islamique palestinien mardi matin, déclenchant l’actuelle escalade de violence entre Israël et le groupe terroriste ainsi que la pluie de roquettes qui s’est abattue sur l’État hébreu. Près de 500 roquettes ont été tirée en direction du territoire israélien, dont un grand nombre intercepté par le dôme de fer ou qui n’ont pas réussi à entrer en Israël.
« Tous les habitants de Gaza ne souhaitent pas l’envoi de missiles, ne veulent pas la guerre. Mais le gouvernement israélien a liquidé vingt Gazaouis, que devions-nous faire ? »
Sami Obied, journaliste à Gaza #Défense @MatthiasInbar pic.twitter.com/SK2hPKsBHm
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) May 10, 2023
Les Israéliens se sont réfugiés dans les abris une grande partie de la journée de mardi, les sirènes ayant retenties jusqu’à Tel Aviv. L’armée israélienne a demandé aux habitants des villes du sud, où les civils n’ont que quelques secondes pour se mettre à l’abri lorsque les sirènes retentissent de ne pas s’en éloigner. Elle a également affrété des bus pour évacuer des milliers d’habitants vivant à proximité immédiate de la frontière avec Gaza.