Le Parquet de la Juridiction de Proximité Financière (PJF) a opposé un refus catégorique à la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de l’homme d’affaires Tahirou Sarr. Dans un document officiel, le parquet évoque plusieurs motifs jugés « utiles et nécessaires » au maintien en détention du mis en cause.
D’après L’Observateur, trois principales raisons motivent ce rejet :
🔴 Conservation des preuves : Le parquet justifie sa position par la nécessité de préserver les éléments matériels essentiels à l’enquête. Certains chefs d’inculpation, comme le blanchiment de capitaux, nécessitent, selon lui, une extrême prudence dans la manipulation des preuves.
🔴 Risque de dissimulation : Les autorités redoutent que Tahirou Sarr ne profite d’une liberté provisoire pour dissimuler une partie de son patrimoine ou faire disparaître des éléments cruciaux de l’enquête.
🔴 Pression sur les témoins : Le parquet estime également que sa libération pourrait permettre une influence indue sur certains témoins, notamment des fonctionnaires du Trésor, dont l’audition est jugée « précieuse pour la manifestation de la vérité ».
Enfin, le PJF redoute une éventuelle concertation frauduleuse avec ses co-auteurs ou complices, en particulier ceux évoluant dans des sphères sensibles comme les administrations publiques ou le secteur bancaire, ce qui compromettrait l’intégrité de l’enquête en cours.
La position du parquet sonne comme un coup dur pour la défense de Tahirou Sarr, qui voit s’éloigner, une nouvelle fois, la perspective d’une remise en liberté provisoire.