Alors que le gouvernement s’apprête à annoncer une baisse du prix de certaines denrées de première nécessité, l’ancien porte-parole du PDS, Babacar Gaye, tempère l’euphorie et remet les pendules à l’heure.
📉 Une baisse dictée par le marché international, pas par une action gouvernementale
Dans une note rendue publique, Babacar Gaye souligne que la baisse du prix du riz n’est pas due à une intervention de l’État, mais plutôt à l’évolution naturelle des cours mondiaux.
« Le prix de la tonne de riz est passé de 660 dollars à 478 dollars entre janvier 2024 et février 2025, soit une chute de plus de 110 000 FCFA par tonne », explique-t-il.
Selon lui, cette baisse reprĂ©sente environ 5 550 FCFA de rĂ©duction par sac de 50 kg, ce qui doit profiter directement au consommateur, sans que l’État ne tente de s’en attribuer les mĂ©rites.
💸 Un appel à la répercussion sur les prix à la consommation
L’ancien ministre appelle les importateurs à jouer le jeu et à répercuter cette baisse sur les prix de vente au détail, pour soulager le « goorgorlu », le consommateur moyen sénégalais.
« Si le prix baisse, ce n’est pas grâce aux subventions, mais à une tendance mondiale favorable », martèle-t-il.
🙏🏽 Une touche finale teintée d’humour et de terroir
Fidèle à son style, Babacar Gaye termine son propos avec une pointe d’humour en pensant à ses compatriotes de Mbodiène, friands de riz national :
« Bonne fin de Ramadan aux Mbodiène qui raffolent de ceeb ! »
📌 Conclusion Dakarzoom
Entre réalité économique mondiale et communication politique nationale, Babacar Gaye invite à plus de transparence et de lucidité dans la lecture des mesures annoncées par les autorités. La baisse du prix du riz, si elle est confirmée, sera davantage une bonne nouvelle des marchés qu’un miracle politique.