Dans une chronique au ton incisif, le journaliste Thierno Diop, chroniqueur à SEN TV, tire la sonnette d’alarme sur la situation économique critique du Sénégal, tout en dénonçant ce qu’il qualifie de diversion orchestrée par les autorités pour fuir leurs responsabilités.
📉 Un pays au bord du gouffre économique
Selon Thierno Diop, le rapport du FMI est sans appel : l’endettement explose, les déficits sont bien plus lourds que les chiffres avancés par le gouvernement, et des réformes immédiates sont nécessaires pour éviter une crise majeure.
“Le FMI leur montre la lune : une dette abyssale, un déficit incontrôlable, une économie en perdition. Mais eux, ils regardent le doigt”, déplore le journaliste.
🎭 Une communication de diversion
Plutôt que d’assumer les recommandations et alertes du FMI, les autorités s’accrochent à une narration politique biaisée, criant victoire sur la base d’une interprétation erronée du rapport.
“À aucun moment le FMI n’a validé les chiffres de la Cour des comptes. Il a constaté des écarts, pointé les irrégularités, et exigé des réponses claires”, insiste Thierno Diop.
⚠️ Des mesures douloureuses pour les citoyens
Le chroniqueur avertit : les mesures préconisées par le FMI – levée des subventions sur l’énergie, suppression d’exonérations fiscales – auront un impact direct et brutal sur les ménages et les entreprises, déjà fragilisés par la cherté de la vie.
“Mais cela, ils n’en parlent pas. L’essentiel pour eux, c’est d’entretenir un discours victimaire et de pointer Macky Sall comme bouc émissaire”, ironise-t-il.
📝 Un rappel : aucun lien entre le FMI et TFM
En fin de chronique, Thierno Diop précise :
“Cela n’a rien à voir avec le sujet, mais il faut le dire : le FMI n’a jamais boycotté la TFM.”
Un clin d’œil pour éteindre certaines rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
📌 Conclusion Dakarzoom
À travers cette sortie sans filtre, Thierno Diop met en lumière les véritables enjeux économiques du moment, tout en appelant à un sursaut de lucidité et de responsabilité de la part des autorités. Car, selon lui, le pays n’a plus le luxe de la diversion.