Le 22 novembre 2024, un documentaire bouleversant intitulé « Les Vagues de l’Oubli », produit par Téranga Lab, a exposé la tragédie qui frappe les villages côtiers du Sénégal, notamment Bargny, où l’érosion côtière ronge progressivement le littoral et emporte avec elle les tombes de générations passées. Dans ce film, la montée du niveau des océans est présentée non seulement comme une menace écologique, mais comme une perte irréparable de patrimoine culturel et d’identité collective.
Ce documentaire poignantly met en lumière le combat de familles locales qui voient leurs lieux sacrés, les tombes de leurs ancêtres, effacés par les vagues. Le récit visuel, soutenu par des témoignages émotionnels, montre l’ampleur de la destruction à laquelle les populations font face. Les tombes, symboles de mémoire et d’héritage culturel, se désintègrent lentement, englouties par les eaux montantes. Ce phénomène soulève une question essentielle : à quoi sert la mémoire, si elle est vouée à disparaître, emportée par les forces de la nature ?
À travers « Les Vagues de l’Oubli », le réalisateur s’efforce de capturer la souffrance des familles qui perdent plus que des pierres tombales, mais également des morceaux précieux de leur histoire. La mer, jadis perçue comme une frontière naturelle, devient ici un prédateur silencieux, effaçant l’histoire des siècles passés.
Le film pousse également à la réflexion sur le changement climatique et ses répercussions sur le patrimoine culturel. Il invite les spectateurs à comprendre l’impact humain du dérèglement climatique et à prendre conscience de la nécessité d’agir pour sauvegarder ce qui reste de cette mémoire collective.
Le documentaire est bien plus qu’un simple appel à la préservation de l’environnement ; c’est un cri de ralliement pour protéger les racines culturelles des communautés côtières, avant que la mer ne les engloutisse définitivement.