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Affaire Karim Wade : Le PDS accuse des fuites au Conseil constitutionnel et pointe un journaliste

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Affaire Karim Wade : Le PDS accuse des fuites au Conseil constitutionnel et pointe un journaliste

Le groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement de l’Assemblée Nationale du Sénégal a présenté une proposition de résolution visant à établir une commission d’enquête parlementaire. Cette démarche a pour objectif d’examiner attentivement les circonstances entourant l’élimination de certains candidats, dont Karim Meïssa Wade, de la liste des prétendants à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

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La proposition de résolution, soumise par le président du groupe des députés du PDS, Mamadou Lamine Thiam, met en lumière plusieurs préoccupations. Tout d’abord, elle met en question la décision controversée du Conseil constitutionnel du 12 janvier 2024 (décision n°1/E/2024), qui avait initialement validé la candidature de Karim Meïssa Wade, pour ensuite la retirer dans une deuxième liste (décision n°2/E/2024) le 20 janvier 2024. Cette révocation est qualifiée de “douteuse et inadmissible”, remettant en cause la légalité et la partialité potentielles du Conseil.

Des soupçons de partialité gravitent autour des juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye, soupçonnés de conflits d’intérêts en raison de leurs “connexions douteuses” avec certains candidats. De plus, la divulgation anticipée de la décision du Conseil par le journaliste Ayoba Faye, le 20 janvier à 14h56, alors que le Conseil délibérait en huis clos jusqu’à 22 heures, soulève des questions quant à la confidentialité du processus.

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La proposition de résolution pointe également des lacunes significatives dans le contrôle des parrainages. Les informations fournies par les candidats invalidés mettent en lumière de graves défaillances de la Commission électorale nationale autonome (CENA) et du Ministère de l’Intérieur, notamment l’indisponibilité du fichier général des électeurs consolidé de 2023, des erreurs dans le fichier électoral, et le non-respect des procédures de rectification des erreurs matérielles.

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Enfin, la proposition souligne les violations des droits fondamentaux des citoyens sénégalais à participer aux affaires publiques et soulève des interrogations concernant la double nationalité de certains candidats validés et membres du Conseil constitutionnel.

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