Le Président de la République Macky Sall va passer le pouvoir à son successeur le 02 avril 2024. Son bilan est salué par presque toute la planète. Cependant, tout n’est pas rose. La communication du gouvernement a été depuis son arrivée à la tête de la magistrature suprême un véritable problème. Invité de l’émission MATIN BONHEUR sur la 2STV, Souleymane Jules Diop de critiquer la communication du gouvernement, ce après l’incident survenu entre l’Etat du Sénégal et France 24 sur le cas Birame Soulèye DIOP.
Il est fréquent dans l’espace public, à la radio comme à la télé de voir des individus critiquer certains ministres et Directeurs généraux du pays. Pour eux, ces autorités sont dans la plupart de cas injoignables pour pouvoir guider ou aider les populations désœuvrées. Une idée que partage Souleymane Jules DIOP, Délégué permanent du Sénégal auprès de l’UNESCO
Interrogé par Astou NDIONE sur la communication du gouvernement sur l’affaire Birame Souleye DIOP relayée par France 24, l’ancien ministre délégué en charge du suivi Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), de tirer à boulets rouges sur les autorités en charge de la Communication du gouvernement après avoir donné tort au journaliste de France 24 qui selon lui n’a pas donné la bonne information.
Pour l’ambassadeur, les journalistes n’ont pas assez d’informations puisque certains ministres au lieu d’ouvrir leurs portes aux journalistes, sont toujours dans leurs bureaux ou véhicules, pis ils sont dans la plupart des cas injoignables.
“Certes le journaliste a fauté mais je pense que s’il avait la bonne Information, il allait dire la vérité. Les journalistes n’ont pas accès aux autorités. Les journalistes ne sont pas tous de mauvaise foi. “, dit-il en imputant la faute au ministère de la Communication qui selon lui ne devrait pas sortir ce communiqué malencontreux. ” Le ministère de la Communication a une fonction d’organisation, de production et de distribution de l’information gouvernementale. Mais aussi il doit aussi faciliter les rapports entre les ministères, organes et institutions étatiques et les journalistes pour une bonne fluidité de l’information. “.