Au moins 21 personnes sont désormais décédées après un glissement de terrain dans une immense décharge de la capitale ougandaise, Kampala.
Les sauveteurs continuent de fouiller les déchets dans l’espoir de trouver davantage de survivants après le glissement de terrain, qui a fait suite à des semaines de pluies torrentielles.
La décharge de Kiteezi, d’une superficie de 14 hectares, est la seule à desservir l’ensemble de Kampala, une ville qui abrite environ quatre millions de personnes.
Le maire de Kampala, Erias Lukwago, a déclaré à l’agence de presse AFP qu’il s’agissait d’un « désastre qui ne pouvait qu’arriver » et que « de nombreuses autres personnes pourraient encore être enterrées ».
Selon certaines informations, les autorités de la ville tentent depuis de nombreuses années de trouver un nouveau site.
Une immense colline formée par l’accumulation de détritus s’est effondrée vendredi soir, ensevelissant les maisons situées en bordure du site pendant que les habitants dormaient, rapporte l’agence de presse Reuters.
Le président Yoweri Museveni a ordonné une enquête sur la façon dont les gens ont été autorisés à vivre si près de ce « tas potentiellement dangereux et dangereux », et a ordonné l’expulsion de ceux qui se trouvaient dans ce qu’il a appelé la « zone dangereuse ».