Plus de 4 milliards de dollars américains : c’est ce qu’a libéré la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Cela, aux fins de stimuler l’investissement en Afrique de l’Ouest, en finançant plus de 200 projets.
« À ce jour, nos interventions ont permis de financer plus de 200 projets dans divers secteurs, avec un investissement cumulé dépassant les 4 milliards de dollars américains. Nos réalisations et interventions récentes dans les États membres témoignent de notre engagement à catalyser un changement positif et la prospérité ».
C’est l’annonce faite, par le président du Conseil d’administration de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) Dr. George Agyekum Nana Donkor. C’était lors du Forum d’investissement de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) tenu à Lomé les 4 et 5 avril 2024, sous la thématique générale «Transformer les Communautés de la CEDEAO dans un environnement difficile».
Ledit forum, qui a réuni 500 participants, notamment des investisseurs, des décideurs politiques et des leaders industriels, a été organisé par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) en partenariat avec le gouvernement de la République du Togo et le gouvernement de l’Inde à travers Exim Bank India.
Dans son allocution, le Premier ministre togolais Victoire S. Tomegah Dogbe, qui représentait le président Faure Essozimna Gnassingbé, a magnifié « la nouvelle dynamique qui se met en œuvre », tout en réitérant l’engagement de son pays à y contribuer « fortement ».
« Notre pays est heureux d’être l’épicentre de l’intégration et de la diplomatie en Afrique de l’ouest. Notre position géographique stratégique, associée à notre riche patrimoine culturel et à notre économie dynamique, fait du Togo un carrefour idéal pour favoriser un dialogue et une collaboration significatifs entre les parties prenantes de toute l’Afrique et au-delà », dira le chef du gouvernement togolais.
Les trois panels tenus au cours de ce forum ont permis d’explorer plusieurs pistes. Ainsi, il a été étudié comment assurer la sécurité alimentaire dans la sous-région, en mettant l’accent sur la nécessité de bâtir des chaînes d’approvisionnement agricoles viables.
Le déficit d’infrastructures a également été pointé. Cela, aux fins de voir comment édifier des infrastructures durables.
Enfin, pour lutter contre le chômage des jeunes, il a été proposé d’exploiter les ressources dont regorge l’économie verte.
Pour rappel, la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est l’Institution de Financement du Développement des quinze (15) Etats membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire , la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
