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Cryosphère : Des pertes glaciaires aux coûts inestimables pour les économies et les populations mondiales

Résumé
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Cryosphère : Des pertes glaciaires aux coûts inestimables pour les économies et les populations mondiales

Le nouveau rapport de l’ICCI, publié à la COP29, alerte sur les pertes massives de glace et les dommages économiques croissants que subissent déjà les populations mondiales. Alors que la planète s’approche d’un réchauffement supérieur à 2 °C, des milliers de glaciers et de vastes étendues de pergélisol disparaissent, causant des impacts qui se chiffreront en milliards.

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La fonte rapide de la cryosphère représente une menace directe pour des millions de personnes dépendant des glaciers pour l’eau potable et les activités agricoles. Les experts préviennent que des régions entières, comme le bassin himalayen et les Andes, devront faire face à des pénuries d’eau et à des glissements de terrain, des phénomènes amplifiés par la perte de glace. En parallèle, l’élévation du niveau de la mer rendra l’adaptation coûteuse, voire impossible, pour de nombreuses villes côtières. James Kirkham, de l’AMI, déclare : « Ces pertes ne sont pas seulement environnementales, elles bouleversent les moyens de subsistance et imposent des coûts ingérables. »

Les scientifiques soulignent également les dégâts climatiques globaux. La fonte de la glace de mer et du pergélisol libère du CO₂ et du méthane, accélérant le réchauffement climatique et aggravant les impacts sur les écosystèmes marins polaires, cruciaux pour la biodiversité et la pêche. La cryosphère agit comme un système de stabilisation planétaire, mais son effondrement pourrait déclencher des phénomènes climatiques extrêmes, avec des coûts bien supérieurs aux prévisions actuelles.

Pour l’ICCI et les scientifiques présents, la COP29 est un moment décisif. Ils exhortent les gouvernements à intégrer les pertes et dommages dans la cryosphère dans les politiques climatiques, rappelant que chaque fraction de degré supplémentaire multiplie les risques.

« Nous ne parlons pas d’un avenir lointain, » avertit Pam Pearson, directrice de l’ICCI, « mais des impacts actuels et des coûts à venir pour les économies mondiales. »

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